Valeur &
Gouvernance
Le blog de Jean-Florent Rérolle
Site consacré à la création, la mesure, la protection et la promotion de la valeur.
Qu'elle soit cotée ou privée, une entreprise doit créer de la valeur et la faire reconnaître par ses investisseurs.
La philosophie qui m'inspire est celle qui est décrite dans le premier chapitre du manuel de finance bien connu, le Vernimmen : le directeur financier est autant un acheteur de ressources financières qu'un vendeur de titres.
Il doit adopter une démarche marketing qui consiste à :
- savoir ce qu'il peut raisonnablement promettre au marché financier : il s'agit de comprendre les attentes des investisseurs et d'être réaliste sur sa capacité à les satisfaire;
- réaliser ses promesses implicites ou explicites : la perspective de l'investisseur doit être présente dans les grandes décisions de création et de répartition de la valeur (stratégie, allocation du capital, gestion des risques, structure financière, dividendes...);
- mener un dialogue continu avec les investisseurs sur la vision stratégique et les réalisations accomplies afin de les rassurer sur la résilience de l'entreprise et sa capacité à tenir ses engagements.
Ces trois grands axes sont repris respectivement dans les rubriques du menu de ce blog : "Valeur", "Stratégie", "Engagement"
La rubrique "Publications" recense tous les articles ou papiers de travail que j'ai publiés.
Les derniers billets sur la valeur et les attentes des investisseurs
Les derniers billets sur la stratégie de création de valeur
Le décollage du rapport intégré
Les investisseurs sont souvent considérés comme des monstres froids uniquement intéressés par les performances financières à court terme des entreprises.
Le mirage des "bonnes" pratiques : elles ne sont pas forcément le signe d'une bonne gouvernance
Comment expliquer que malgré la prolifération des codes de bonne gouvernance, la pression des organismes professionnels et des firmes de proxy pour leur adoption, l’attention croissante du législateur et des régulateurs (voir ICI , ICI et ICI ) quant à leur…
Quel taux sans risque quand plus rien n'est sûr ?
La dégradation de la note de l’Etat américain par S&P a relancé un débat parmi les auditeurs (voir ICI et ICI ) et les évaluateurs américains (voir ICI , ICI et ICI ) sur le fait de savoir si les obligations à long terme des Etats Unis pouvaient encore être utilisées…
Comment prendre en compte le facteur humain dans les évaluations financières ? (1ère partie)
L’une des critiques les plus constantes adressées au marché financier est qu’il ne tiendrait pas compte du facteur humain.
Le risque actionnarial : réel, majeur, fréquent et pourtant négligé
La gestion du risque est devenue une préoccupation essentielle des directions générales et des conseils d’administration dont la naissance remonte au début des années 2000 avec les obligations législatives ou réglementaires relatives au contrôle interne des sociétés ( loi SoX…
Les nouvelles normes internationales d'Evaluation
L’I nternational Valuation Standards Council (IVSC) publie aujourd'hui un exposé-sondage sur les nouvelles Normes Internationales d’Evaluation (International Valuation Standards ou IVS ).
Les derniers billets sur l'engagement actionnarial
Il faut donner aux conseils les moyens de leur indépendance et de leur efficacité
L'indépendance cognitive des conseils est aussi importante que l'indépendance de ses membres.
L'administrateur référent
Pour les investisseurs, l'administrateur référent peut être une garantie de bonne gouvernance. Encore faut-il bien s'entendre sur ses responsabilités et ses moyens
Rachat d'actions : à consommer avec moins de modération
Un rachat ne mérite d’être réalisé que si le cours est inférieur à la valeur intrinsèque de l’action et s’il n’y a pas de meilleure opportunité d’investissement. La rentabilité d’une opération de rachat se mesure en rapportant le coût des fonds propres à la décote de…
Les administrateurs dans la ligne de mire des investisseurs
Comment l'investisseur s'assure-t-il que l'administrateur sélectionné par le conseil est efficace ?
De nouvelles réflexions britanniques sur la gouvernance des entreprises
La qualité de la gouvernance d'entreprise : un moyen de réduire les risques de défaillance des entreprises
La gouvernance intégrée
La montée en puissance des pratiques d'engagement actionnarial va conduire les sociétés à adopter une véritable gouvernance intégrée
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