La prime de risque vue par
1000 professeurs de finance
L'année dernière, Pablo Fernandez a publié un papier de travail sur les primes de risque mentionnées dans 100 livres de finance publiés entre 1979 et 2008 (Brealey, Myers, Copeland, Damodaran, Merton, Ross, Bruner, Bodie, Penman, Weston, Arzac...).
Il vient de récidiver en interrogeant cette fois ci plus 1000 professeurs sur la prime qu'ils utilisent en 2008. La prime moyenne ressort à 6,5% pour les Etats-Unis et 5,3% pour l'Europe. Plus intéressants (ou quelques fois amusants) sont les commentaires de 180 professeurs sur la question qui leur était posée par P. Fernandez.
Profitons de ce billet pour signaler que la lettre Vernimmen de décembre 2008 consacre un article à la prime de risque ("La prime de risque à 10 % ???") dont voici un extrait :
une prime de risque proche de 10 % ne nous paraît pas surestimée mais reflète la réelle aversion au risque des investisseurs aujourd’hui (...). Peut-on qualifier cela d’anomalie de marché, d’une inefficience de marché ? Premier constat, le marché a toujours raison et vous aurez beau être convaincu que cette prime de risque est anormale, les cours ne vont pas instantanément remonter pour autant. Mais il faut alors s’interroger sur la pérennité de la situation. S’il s’agit d’un phénomène éphémère, alors on parlera dans quelques mois certainement d’inefficience des marchés. C’est toujours plus facile après que pendant ! En revanche, on pourrait imaginer que la situation perdure et que sur le long terme, les investisseurs considèrent que le risque (moyen) doit être rémunéré à 10 %. Cela nous parait le scénario le moins probable. Espérons-le car il serait très fortement récessif et intenable
Vous pouvez consulter l'intégralité de cet article sur le site Vernimmen (en vous enregistrant préalablement)
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